Bonjour,

Alors que j’étais aux études à l’Université, j’occupais un emploi (comme étudiant) dans une usine de transformation de lait.  Comme ce n’était pas suffisant, je faisais aussi l’entretien du terrain de la demeure de mon « patron » : Tonte de la pelouse, tailler la haie, élaguer les arbres, etc.  Il m’avait donné cet emploi, tout comme de travailler à la ferme de l’un de ses beaux-frères certains jours d’été.  Comme plusieurs étudiants de cet âge, je travaillais beaucoup.

Ma copine, lorsqu’elle désirait me voir, devait donc me rendre visite pendant mes pauses au travail, car lorsque j’étais chez moi et que je ne travaillais pas, je dormais !

Un jour, alors que je tondais le gazon à la demeure de mon patron, elle me rendit visite quelques minutes.  Et, tout en discutant, je lui ai montré la maison de mon employeur, la pointant du doigt, et lui ai dit : « Un jour, nous aurons une maison comme celle-là ! ».

Je venais de lui faire une promesse.  Et, comme par hasard, nous avions de grands rêves !  J’ai donc mis à l’épreuve ma force de caractère.  Cette promesse que je venais de faire, je ne l’avais pas prise à la légère… et ma copine non plus !  Pourtant, je n’avais pas de grands moyens à cette époque.  Comme ce rêve venait d’être semé dans mon esprit, je me suis mis à y croire et à chercher des façons pour y parvenir.  J’étais en « Mode Prospérité ».  Mes pensées étaient axées vers le succès !

Cependant, comme dans la plupart des histoires, j’ai eu mon lot de mauvaises chances.  J’ai mis sur pied ma première affaire avec mes économies et ce fut un premier échec.  Rien de très désastreux, mais quand même un échec.

Deux ans plus tard, ma copine et moi nous sommes mariés.  Je travaillais à ce moment sur un projet d’affaires avec quelques associés qui avaient toute ma confiance.  En fait, les affaires tournaient déjà assez bien.  Je n’étais pas riche, mais l’avenir se présentait bien.  Cependant, mes grands rêves, je les avais placés sur une tablette, les dépoussiérant occasionnellement.  J’y croyais toujours, mais ce n’était pas pour tout de suite.  J’étais alors en « Mode Conformisme ».  Mes rêves, mes croyances et mes espoirs ressemblaient à ceux des autres.  J’étais « conforme » avec les gens de mon environnement. J’avais en quelque sorte « anesthésié » mes rêves.

Et, un jour, les associés en qui j’avais confiance m’ont fait défaut.  J’étais jeune et je n’avais pas le caractère pour faire face à la musique.  Ce fut alors le découragement.  Peut-être avez-vous  déjà vécu quelque chose de semblable.   Soudainement, je me suis  mis en   « Mode Survie ».  Tout ce qui comptait, c’était de ne pas manquer de l’essentiel.  J’ai donc arrêté d’oser, de rêver et de croire que j’avais droit à plus !

Vous devez faire confiance en la vie.  Vous devez aussi rêver grand !  Tant et aussi longtemps que vous vivrez dans l’incertitude ou avec une mentalité de « survie », c’est ce que vous serez et ferez : un survivant qui survivra dans l’incertitude !  En « Mode Survie », la vie ne vous donnera, semaine après semaine, mois après mois, que ce dont vous avez besoin pour vivre et survivre.  La vie ne vous donnera jamais plus que ce que vous lui aurez demandé.

Puis, un jour, j’ai commencé à croire en moi de nouveau.  Je me suis remis en « Mode Prospérité » et c’est ce qui a suivi.  L’année suivante, nous avons fait l’acquisition de notre première maison.  Devinez-vous laquelle ?  Eh oui…  la maison de mon « patron » de quelques années auparavant.  Prenez garde aux promesses et aux rêves auxquels vous croyez.  Dans mon cas, ce fut un succès pour l’acquisition de cette demeure.  Cependant, si vous vous percevez comme un perdant et ne croyez pas en votre succès, si vous n’avez que des images d’échecs lorsque vous pensez à vos projets, devinez ce qui vous attendra.

Les mentalités de richesse et de pauvreté existent.  Elles sont là, disponibles pour chacun de nous.  Si vous choisissez d’être en « Mode Survie », c’est ce que la vie vous donnera.  Vous ne verrez pas les opportunités qui passent sous votre nez, même si vous y rêvez en cachette.  Ce « Mode Survie » est comme un programme qui tourne dans votre subconscient et vous empêche de voir clair, de prendre les bonnes décisions au bon moment.

Passer par un stade de survie n’est pas essentiel dans la vie, mais je crois que ça permet de comprendre des événements et les gens qui vivent autour de soi… ça me permet aujourd’hui de voir la vie d’une perspective différente.  Cependant, vous avez le choix de positionner votre interrupteur en « Mode Prospérité » et de récolter les plus belles moissons dont vous pouvez rêver.  Tout est une question du choix de mentalité. 

À partir de maintenant, remplacez vos pensées de survie par des pensées de prospérité.  Permettez-vous de rêver grand !  La vie, c’est comme un océan dans lequel vous pouvez aller puiser, soit avec une petite tasse, un grand tonneau ou pourquoi pas : installez-y une pompe en permanence et retirez-en tout le bonheur auquel vous croyez avoir droit !

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