Bonjour,

Avez-vous déjà souhaité la « Paix sur la terre » ?  On ne le crie peut-être pas à qui veut l’entendre, mais chaque fois que nous voyons des conflits mondiaux éclater de part et d’autres, nous nous disons presque tous : « Pourquoi ne règlent-ils pas cela dans la paix ? », et « Ils devraient faire un plus grand effort pour s’entendre », etc.

D’après vous, où devrait commencer la paix ? : Dans l’application du respect et de la tolérance ?  Probablement.

Et où commencer à pratiquer le respect et la tolérance ? : Entre chaque pays ?  Entre les ethnies et couleurs de peau différentes ?  Entre les religions différentes ?…  Je ne crois pas que ce soit là que l’on doive commencer.  On doit tout d’abord débuter à pratiquer le respect et la tolérance dans la plus petite des sociétés qui soit : La Famille, avec nos frères, sœurs et parents.  La cellule familiale est une micro-société, la plus petite d’entre toutes.  Et il est fréquent de ne pas y vivre en paix.  Si nous ne respectons pas certains membres de notre propre famille, il est difficile de rêver d’une paix mondiale, n’est-ce pas ?

C’est vrai que ce n’est pas toujours facile de respecter et de tolérer quelqu’un avec qui on a pu passer de nombreuses années, comme un frère ou une sœur, et même pour certains, ses propres parents.  J’ai appris au fil des ans que « la familiarité engendre le mépris ».  Et c’est vrai qu’il est facile d’appliquer ce comportement bien humain, le mépris, à un membre de notre famille, car nous prenons pour acquis chacun d’eux : Un frère demeurera toujours notre frère, peu importe ce qui arrivera ! Alors... on s'en permet parfois davantage qu'avec un ami.

Prenons conscience que nous ne pouvons demander à des peuples entiers de se tolérer, avec toutes les différences qu’ils peuvent avoir parfois entre eux, lorsque nous ne pouvons pas tolérer et même pardonner à un membre de notre propre famille.

Il est évident que nous devons prendre en considération l’aspect des nouveaux rythmes de vie que nous avons dans notre monde moderne.  Il est très facile, ainsi, de se perdre de vue, sous prétexte que nous avons beaucoup à faire.  Combien de compagnons de travail connaissons-nous plus que la plupart des membres de notre propre famille ?  Combien de fois on entend dire : mon frère ?  Je ne sais pas ce qu’il fait ces temps-ci; où il travaille; ou encore si sa santé va mieux ?  Les relations dans la famille, comme toute autre relation, se développent par des buts en commun.  C’est la même chose dans le couple et avec nos propres enfants.  Donc, avoir des projets, même petits, avec notre famille, comme de préparer une fête ensemble, est une excellente manière de rester en contact, d’apprendre à connaître les forces de l’autre, et peut-être même pouvoir se dire parfois : « Eh !  Ça fait longtemps que je ne t’ai pas dit que je t’aimais… ».  Si vous ne vous voyez pas en train de dire cela, alors peut-être juste commencer par appeler un membre de votre famille, là maintenant, et de lui dire : « Salut !  Je voulais prendre des nouvelles de toi… comment vas-tu ? ».  Si vous ne pouvez pas maintenant, parce que vous êtes au travail, prenez cela en note à votre agenda et faites-le ce soir en arrivant.  Vous serez fier de vous, vous verrez.

Il y a quelques années, j’ai perdu un de mes frères.  J’ai eu longtemps des regrets, non pas parce que nous avions un différent entre-nous à ce moment, ce qui n’était pas le cas, mais pour ce qu’on n’a jamais fait ensemble, et pour ce qu’on ne pourra jamais faire tous les deux.  Trop souvent nous prenons conscience de cela… trop tard.  Vous me comprenez probablement.  Je n’ose pas imaginer maintenant ce que ce doit être de perdre un membre de sa famille alors que nous ne nous parlons plus depuis quelques mois ou même des années.  Je sais… chaque cas est unique et particulier, mais pouvons-nous passer par-dessus ces différents, au nom du respect et de la tolérance ?  Et apprendre de cela : « ne pas se replacer dans une situation semblable à ce qui a causé le différent ».

Un proverbe chinois dit : « Si tout le monde balayait le devant de sa cour, toute la rue serait propre ».  C’est une façon de faire sa part.  Après seulement, nous pourrons savoir, dans notre for intérieur, que nous faisons de grands efforts pour que notre vie reflète la paix, et pourrons souhaiter que le monde soit à l’image de ce reflet.

- Rien à perdre et tout à gagner -

Prenez un instant pour vous poser et répondre à ces questions : 

·        Est-ce qu’il y a un membre de ma famille dont je n’ai pas eu de nouvelle depuis trop longtemps ?  Je prends le téléphone et je l’appelle maintenant !  Que pour prendre des nouvelles…

·        Ai-je vécu une mésentente dernièrement ?  Quand me déciderai-je à mettre de l’eau dans mon vin… même si je doive en mettre plus que l’autre ?

Bonne semaine et à bientôt !  

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