Lors d’une belle journée d’été de 1650, pendant l’époque
d’Edo au Japon, un samouraï traversait une forêt à
cheval.
Il profitait alors du trajet monotone pour méditer sur des
sujets, tel l’égoïsme, la compassion, etc.
Soudain, il aperçut au sol un serpent qui semblait blessé.
Sur le coup, il se dit que ce serpent, un animal dont il
est souvent fait référence comme étant sournois et
dangereux, n’avait qu’à mourir car s’il était blessé, il
avait dû s’en prendre lui-même à une autre bête.
Sa monture continua son chemin quelques pas… puis le
samouraï se ravisa. Il se dit : Pourquoi ne pas mettre en
pratique maintenant ce sur quoi je méditais et avoir un
peu de compassion pour cette bête ?
Il descendit alors de sa monture et s’approcha du serpent.
Il observa l’animal et ce dernier semblait vraiment mal en
point. Il se pencha et constata la gravité de ses
blessures.
Le samouraï soupira et dit : Mouais… pourquoi pas ?
Il prit alors plusieurs minutes pour chercher quelques
plantes médicinales, puis recoudre les blessures et lui
faire un pansement avec tous les soins qu’il aurait eus
pour un ami personnel.
Comme il se faisait tard, le samouraï décida de camper sur
place. Il fit un feu, prépara et mangea son repas, en
partagea quelques bouchées avec le serpent, qu’il installa
confortablement pour la nuit, puis… il s’endormit.
À l’aube, le samouraï se réveilla. Devant lui, il vit le
serpent, brandit, le regardant. Le samouraï dit alors, en
souriant : Tu as l’air en meilleure forme qu’hier, mon ami
!
Il eu à peine le temps de terminer sa phrase que le
serpent, rapide comme l’éclair, bondit sur le samouraï et
le mordit, lui injectant son venin mortel !!!
Le samouraï ne comprenait pas ! Il dit au serpent : J’ai
pris le temps de m’arrêter et, par compassion, j’ai pris
soin de tes blessures et je t’ai ainsi sauvé la vie et
toi, tu me mords ! Pourquoi ?
Le serpent lui répondit :
« Tu
devrais pourtant savoir que, même si tu lui donnes les
meilleurs soins,
un
serpent, c’est un serpent !
…et un serpent, ça mord ! »
Morale de cette histoire : Vous ne pouvez pas changer les
autres.
Je ne suggère pas ici qu’une personne ne peut pas changer,
loin de moi cette pensée, cependant, chacun doit se
changer soi-même.
De votre côté, vous pouvez placer les gens autour de vous
dans un bel environnement, propice au changement, à la
transformation, tout comme une plante doit être mise en
bonne terre, avec engrais, soleil et eau (et lui parler un
peu chaque jour !). Mais ce ne sera pas VOUS qui ferez
grandir une plante, tout comme chacun doit grandir
lui-même. Vous voyez ?
Vous désirez aider quelqu’un à changer ? Placez cette
personne dans un environnement propice au changement, en
lui fournissant ce dont elle a RÉELLEMENT besoin (et non
ce qu’elle vous demande), et la personne qui désire
vraiment changer le fera elle-même.
Donc, une personne qui est bien « en serpent »,
qui désire rester un serpent, qui se plaît et ne se voit
pas en autre chose qu’un serpent, ne perdez pas de temps
et d’énergie à tenter de la changer. Allez aider
quelqu’un d’autre ! En tentant de l’aider, vous courrez à
votre propre perte, car un jour vous goûterez à sa morsure
et son venin !
Car… un serpent, c’est un SERPENT ! … tout
comme un con, c’est un CON ! (Oups !)
Jusqu’où irez-vous
?
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